- lundi 16 octobre 2017
Le recours aux potentialités algériennes s’avère incontournable afin de booster autant que faire se peut l’économie nationale. Les domaines d’application de la recherche scientifique au secteur de l’industrie ont été débattus avant-hier entre universitaires américains et algériens à Constantine.
Une délégation de chercheurs biologistes américains s’est rendue mardi au Centre de recherche en biotechnologie de l’université des Frères Mentouri de Constantine.
Les hôtes de la faculté constantinoise, venus de l’université de l’Etat du Massachusetts au nord-est des Etats-Unis, ont sillonné plusieurs pavillons et universités du pôle universitaire de la capitale de l’Est dont l’école de technologie, l’école polytechnique, la faculté de médecine, ainsi que l’Institut national des technologies de l’agroalimentaire (Inataa). Lors de leur virée, les chercheurs américains ont pu rencontrer plusieurs acteurs directement impliqués dans le domaine.
L’objectif de cette tournée, qui s’inscrit dans le cadre d’accords conclus par les autorités universitaires des deux pays, vise à accentuer les échanges en matière de recherches scientifique, entre les chercheurs algériens en biotechnologie et leurs homologues du pays de l’oncle Sam.
La biotechnologie, dont les applications ont trouvé aujourd’hui des débouchés dans plusieurs secteurs de l’industrie alimentaire, en médecine, en agriculture ou encore dans l’amélioration et la protection de l’environnement, s’est imposée comme une filière porteuse de techniques destinées à l’amélioration des rendements de la production industrielle notamment dans le domaine alimentaire.
De ce fait, les chercheurs du centre de recherche en biotechnologie de Constantine restent parmi de rares acteurs universitaires à contribuer efficacement à l’amélioration de l’essor de l’économie nationale.
Dans le sillage de sa visite, la délégation américaine a pu justement répertorier les capacités infrastructurelles et humaines du centre constantinois en prévision d’un partenariat « efficace « entre les deux parties.
Pour cela trois points ont été discutés entre les deux parties. Le premier a porté sur le soutien de la partie américaine à la formation des chercheurs algériens (en master, ingéniorat et doctorat), notamment dans le domaine de l’entreprenariat dans l’objectif de les rendre aptes à intervenir directement dans le secteur socio économique.
Le deuxième point s’inscrit dans le cadre de la collaboration proprement dite qui consiste en le montage d’une équipe pluridisciplinaire pour mettre au point des projets communs de recherche économique.
Le dernier point trouvera des application, dans le domaine médical. Il consiste en l’organisation de clusters entre les deux partenaires pour travailler ensemble sur le cancer, et ce, dans le but de cibler et surtout de rentabiliser les efforts des chercheurs des deux parties.
Source: LE JEUNE INDEPENDANT